Le Christ portant la Croix - W1900-1-7-CX_s1

Mise en scène ordurière et grotesque du “Stabat Mater”

Protestez pour ne pas laisser Notre-Dame à nouveau seule au pied de la Croix !

A l’Opéra Orchestre Normandie Rouen cette semaine, puis au Théâtre de Caen début avril 2025, le “Stabat Mater” d’Alessandro Scarlatti va être détourné par des acteurs travestis.

Certains organisateurs de l’évènement se vantent d’une “mise en scène irrévérencieuse” et de “tableaux iconoclastes”. Des cardinaux en jupe avec des cornettes sur la tête qui se déchirent lors d’une parodie de conclave, une mère hystérique en prise avec sa gazinière en feu, des éplucheurs de patates… certains acteurs masculins sont mêmes accoutrés de robes de soirée avec décolletés !

Ne restez pas indifférent ! Rappelez-vous que sur la croix, Notre-Seigneur nous a donné, à travers l’apôtre Jean, Sa Mère comme notre mère à tous.

S’il vous plaît, défendez immédiatement l’honneur de la Vierge Marie en protestant auprès du ministre de la Culture. Ce sera aussi un acte de réparation à cet outrage.


Mon message indigné à Mme Rachida Dati, ministre de la Culture :

“Ce spectacle est une injure à la Vierge Marie !”

Madame le Ministre,

Les 20 et 21 mars, à Rouen, puis le 1er avril, à Caen, la compagnie théâtrale La Phenomena et l'ensemble musical La Tempête vont présenter une interprétation théâtrale de “Stabat Mater”, d’Alessandro Scarlatti.

Vous le savez, l’œuvre de Scarlatti est une méditation sur la souffrance de la Vierge Marie alors qu’elle se trouve au pied de la croix. Il s’agit d’une œuvre dédiée à une mère confrontée au pire des drames : assister à l’agonie de son fils au terme d’ignobles tortures. C’est une œuvre empreinte de piété, puisque ce moment est celui où la Vierge devient notre mère à tous alors que Son fils expire pour nos péchés.

Hélas, alors que nous, chrétiens, faisons Carême, cette œuvre a été choisie pour servir de prétexte à un spectacle affligeant, grossier et sans rapport avec la Passion du Christ.

Que verra-t-on, Madame le Ministre, sur scène à Rouen et à Caen ? Des cardinaux avec des cornettes sur la tête qui se déchirent lors d’une parodie de conclave, une mère hystérique en prise avec sa gazinière en feu, des éplucheurs de patates … Bref, un « mise en scène irrévérencieuse » et des « tableaux iconoclastes », comme l’annoncent certains promoteurs de ce spectacle.

Pour des milliers de chrétiens, dont moi-même, il s’agit-là d’un blasphème. Un de plus après la parodie de la Sainte Cène présentée lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Un de trop, car c’est la souffrance de Notre Mère du Ciel qui est ici moquée.

Madame le Ministre, les catholiques de France sont exaspérés de voir leur foi sans cesse ridiculisée. Nous n’acceptons plus que la “culture” ou la “liberté d’expression” servent d’alibis aux pires injures, surtout quand celles-ci sont, au moins pour partie, financées par nos impôts.

Je vous demande donc de mettre immédiatement fin à toute collaboration publique, sous quelque forme que ce soit, avec ce spectacle.

Veuillez recevoir, Madame le Ministre, l’assurance de ma haute et vigilante considération,

🔒 Les informations qui vous concernent, y compris votre adresse email, seront gardées sous une stricte privacité.

CREDIT:Le Christ portant la croix, détail. Vers 1665-1675. Bartolomé Esteban Murillo, espagnol actif à Séville, 1618-1682. Photo: Domaine public. Philadelphia Museum of Art, acheté avec le Fonds WP Wilstach, 1900. W1900-1-7